Filière foie gras Euralis et Maïsadour en discussion
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Poids lourds du marché du canard gras dans le Sud-Ouest, Euralis et Maïsadour sont entrés en discussion pour « réfléchir ensemble à l’avenir de leurs filières ». « Mais rien ne dit que cela aboutisse », prévient Olivier Quero, directeur de la communication d’Euralis. Depuis plusieurs semaines, les responsables de ces filières débattent de l’opportunité de rapprocher leurs activités, aussi bien au niveau de l’amont (élevage et gavage) que de l’aval (outils de transformation).
Les deux coops ont été particulièrement affaiblies par la crise Covid et la fermeture des restaurants qui les ont privées d’un bon tiers de leurs ventes de foie gras, magret et confit. Sans oublier le troisième épisode d’influenza aviaire, l’hiver dernier, qui a stoppé la production des volailles dans le Sud-Ouest. On comprend dès lors qu’elles réfléchissent à un avenir commun de leurs activités et à leurs développements futurs.
Chez Euralis Gastronomie, l’activité canard gras, portée par les marques Maison Montfort et Rougié, a réalisé un CA de 223,6 M€ en 2019-2020, en recul de 22,1 M€. Chez Maïsadour, le pôle gastronomie MVVH (Maïsadour, Vivadour, Val de Sèvres Holding), avec ses marques Delpeyrat, Sarrade et Comtesse du Barry en filière gras, a enregistré, la même année, 368 M€ de CA (activité poisson comprise), contre 373 M€ la saison précédente.
Florence Jacquemoud
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